La relation entre Patek Philippe et les Etats-Unis est assez particulière: non seulement le pays représente le premier débouché de la marque – avec quelque 100 points de vente et quinze pour cent de chiffre d’affaires – mais il est aussi son marché le plus ancien (1854). Aujourd’hui, la Henri Stern Watch Agency, ouverte en 1946 au Rockfeller Center de New York, est devenue la plus grande succursale de la marque. Elle abrite également le plus important atelier de SAV hors de Suisse. Lequel compte une particularité: derrière une paroi de vitres fumées, une petite pièce contient six établis, destinés à autant d’étudiants. Sur deux ans, ceux-ci suivent le «horological program», une formation d’horloger SAV mise en place par le Patek Philippe Institute. Ouvert à New York en 2015 – après celui de Shanghai en 2013 – il vient de mener au diplôme une première volée d’élèves, venus passer leurs examens finaux à Genève. En juillet dernier, à l’occasion de la visite de l’exposition de Patek Philippe «The Art of Watches Grand Exhibition», Laurent Junod, responsable de l’institut, racontait: «Sur 400 ou 500 dossiers, nous ne retenons que les meilleurs. Ces jeunes ont tous la même histoire: issus de la classe moyenne, voire de milieux défavorisés, aucun ne savait ce qu’était l’horlogerie et Patek Philippe. Cette approche nous permet de découvrir de vrais talents.» (fe)
Patek Philippe forme de jeunes new-yorkais
