Le Gemological Institute of America (GIA) annonce une refonte majeure de sa politique de certification des diamants synthétiques. D’ici la fin de l’année, le laboratoire cessera d’utiliser les grades traditionnels de couleur et pureté, historiquement développés pour les diamants naturels, au profit d’une terminologie descriptive simple, divisant les pierres en deux catégories: «premium» et «standard». Cette décision s’explique par la qualité uniformément élevée des diamants de synthèse, plus de 95 pour cent se situant dans des gammes de couleur et pureté très hautes (D à F et VVS à VS), rendant caduc l’usage du système complexe des 4C dédié aux gemmes naturelles. Désormais, une pierre sera d’abord identifiée comme «synthétique» (pas de «lab-grown» ou autre terme de fantaisie pour «noyer» le poisson!), puis évaluée globalement pour entrer dans l’une des deux catégories. Si elle ne répond pas aux critères minimaux, elle ne recevra aucune certification. Aux yeux du GIA, ce changement renforce la transparence pour le consommateur, en clarifiant que l’origine des diamants (naturelle ou synthétique) implique des caractéristiques distinctes. L’institut entend ainsi rétablir la confiance et faciliter des décisions d’achat éclairées. Mais il y a aussi une réalité économique: avec des prix grossistes tellement bas, les pierres de synthèse ne justifient pas le coût d’une certification complète. cdv
Le GIA revoit sa certification pour les diamants synthétiques
